Test : Poison Control

Poison Control

Dev : Nippon Ichi Software
Edit : NISA
Support : PS4/Switch 
Loc : Textes anglais, voix japonaises

Note : Testé à partir de la version Switch.

Graph : -/+
Le jeu bénéficie d’une direction artistique très « rose », ce qui ne manque pas charme, mais ça ne suffit pas à masquer le côté vide et épuré des niveaux. La réalisation des personnages est plutôt bonne, on a droit à 2-3 scènes en 3D très courtes, mais ça fait quand même bien plaisir. Les illustrations des personnages pendant les dialogues sont animées, on retrouve le style de l’autre jeu NIS « The Princess Guide » où on dirait que les personnages sont surexcités dans leur bulle.

Au niveau des performances technique de la Switch, vaut mieux jouer en docké pour être plus fluide et surtout avoir une meilleure profondeur de champs, bien que la distance d’affichage des ennemis est quand même assez réduite, il n’est pas rare de les voir disparaitre alors que vous essayer de les viser, je ne sais pas trop si c’est pareil sur PS4.

Gameplay : +
Le gameplay est une sorte de TPS, ou jeu de tir à la troisième personne, le plus est de vous expliquer le déroulement du jeu.

Vous commencez sur une mini mappemonde et allez vous rendre sur la mission suivante indiquée, soit une dialogue de l’histoire principale va démarrer soit vous la commencerez immédiatement. Chaque mission démarre par une sorte de briefing donné par une émission radio qui pose le contexte du niveau et d’éventuel indice pour le compléter.

Une fois sur place, vous contrôlez donc votre personnage à la troisième personne et aller devoir vous frayer un passage à travers le niveau, l’objectif principal peut être différent d’un niveau à l’autre, mais globalement votre exploration va consister à éliminer les ennemis que vous croiserez et nettoyer le poison sur votre chemin (« la Mire »), certaines pièces vous forceront à accomplir un objectif pour pouvoir continuer.

Vous allez donc devoir tirer sur les ennemis pour les vaincre, la visée est légèrement assisté, juste assez pour être utile sans déranger, les armes répondent à peu près bien, une fois vos munitions dépensé, un cooldown apparait, ce qui vous incite à changer d’arme.

Au début du jeu, vous aurez que 2 armes équipés et une troisième aléatoire par niveau, chaque arme à sa spécialité, tir normal, tir continu, tir en cône etc. Il y a juste cette notion d’arme aléatoire que je n’ai pas bien compris, car elle vient sur un emplacement où vous l’équipez mais il faut ensuite la trouver dans le niveau pour pouvoir l’utiliser, sauf que souvent ce n’est pas celle équipée que vous récupérez, ce qui peut parfois être assez surprenant.

Vous aurez aussi la possibilité de faire une attaque spéciale nommé « Soulshock », qui va repousser tous les ennemis autour de vous en les assommant et faisant une bonne dose de dégât, mais ça a surtout un but défensif. La jauge correspondante se rempli elle aussi avec le temps une fois utilisée.

Les ennemis, aussi appelés Klesha, peuvent avoir différentes formes (humanoïdes, tir à distance, kamikaze, bouclier etc.), il est importante de savoir les reconnaitre pour pouvoir éliminer en premier les plus dangereux. Parfois vous devrez éliminer des ennemis spéciaux qui ont un cœur apparent, il faut viser cette partie pour leur infliger plus de dégât. Dans tous les cas, les ennemis subissent un « break » une fois la moitié de leur vie atteinte, ce qui les envois au sol, les rendant plus vulnérable.

L’autre notion importante lors de l’exploration est la purification de la mire (le poison), sur la plupart des zones vous trouverez de grosse tâche de poison au sol, si vous marchez dedans ça vous enlève de la vie et il est parfois nécessaire de la purifier pour continuer à avancer. Pour cela vous devez appuyer sur L pour échanger le contrôle de votre personnage principal avec sa poisonette, en vous déplaçant avec elle sur la mire, vous remarquez qu’elle change de couleur et disparaitra lorsque vous revenez dans votre corps. Si vous faites une boucle en revenant vers le corps, toute la zone à l’intérieur de la boucle sera purifiée. Nettoyez la mire est aussi un moyen de récupérer de la vie et de trouver des coffres cachés. Il y a 3 type de mire, la rose est la basique, la violette réapparaitre au bout d’un moment et la rouge fait beaucoup plus de dégât mais se purifie quand même.

En parlant de dégât, les ennemis font assez mal, mais il est plutôt simple d’esquiver leurs attaques, soit en étant plus offensif qu’eux soit en restant bien mobile, vous avez aussi la possibilité de faire une esquive roulade, mais généralement, le temps que vous quittez la visez et que l’anime veulent bien se lancer, vous avez déjà été touché. Si vos HP tombent à 0, vous avez droit à 3 résurrections, symbolisés par des papillons au dessus de la barre de vie, eux aussi se recharge en purifiant de la mire (mais concrètement ça a du m’arriver que 3 fois de perdre une vie).

Dans chaque niveau se trouve 3 stickers poison qui sont cachés dans des coffres jaunes, parfois pour les trouver il faudra accomplir une condition caché comme purifié une zone de mire bien précise et éliminé des monstres dans un endroit secondaire. Si vous trouvez les 3 stickers d’un niveau, vous débloquez l’équipement correspondant à ce niveau, qui peut être soit une arme, soit un accessoire.

Les armes et accessoires pourront être améliorés depuis le menu d’équipement en dehors des niveaux, cela utilise l’argent gagné au cours des niveaux, qui n’a pas vraiment d’autre utilité.

Lors de certaines phases de dialogue en tête à tête avec Poisonette, vous aurez des choix à faire, ceux augmenteront une de vos 5 caractéristiques, ce qui permettra de débloquer des compétences passives.

Le jeu n’a donc pas vraiment de contenu secondaire en dehors des stickers poison, lorsque vous êtes de retour sur la carte du monde, la seule chose que vous avez à faire et de régler votre équipement avant de repartir en mission. Comme sous-entendu avant, la difficulté du jeu n’est pas énorme, les rares boss ne sont pas un problème, seuls les ennemis avec boucliers qui arrivent sur le dernier tiers du jeu peuvent causer quelques soucis, mais comme il est assez simple de récupérer de la vie et des rez, il ne faut pas trop se prendre la tête. Idem pour le gameplay, il répond assez bien de manière basique, mais si vous voulez être trop technique et rapide parfois ça ne se passera pas très bien, mais vous pouvez facilement vous rattraper, donc le niveau de frustration du jeu est quasiment nul.

Musique : ++
Les musiques sont peu nombreuses et peu variées, mais elles ont le mérite d’être très rythmé, ce qui donne vraiment du punch au gameplay, ça motive bien à explorer les niveaux, ce que je trouve vraiment important pour un jeu d’action.

Durée : --
Terminer l’histoire en prenant le temps de trouver les stickers de chaque niveau vous prendra qu’une quinzaine d’heure grand maximum. Après ça le jeu ne propose pas vraiment de NG+, mais il est possible de rejouer les niveaux et les dialogues pour augmenter les statistiques (pour les trophées) et voir les différentes fins.

Histoire : -/+
Le principe du scénario rappel beaucoup la série des Criminal Girls, pour son côté personnage principal qui se retrouve en enfer sans trop savoir pourquoi et qui va devoir aider les esprits de jeunes filles elles aussi tombées en enfer. Mais la comparaison s’arrête là, car on se rend rapidement compte que l’histoire principale ne tourne pas autour de ces « Belles » (les esprits des filles) car elles ne sont présentes que dans leur niveau et représenté par un simple artwork, sans même de doublage. Le scénario va plutôt tourner autour du duo principal, notre personnage et sa poisonette, ainsi que les autres du même genre que nous croiserons, un casting assez restreint au final qui ne permet pas d’atteindre une véritable profondeur scénaristique, on se contente d’étaler le moindre mystère sur plusieurs dialogues entre deux missions.

Recommandé pour :
Joueurs à la recherche d’une expérience originale
Fan de petit TPS ?

Poison Control est une petite curiosité que j’avais envie de découvrir et au final ce fut une expérience plutôt plaisante. L’action se joue bien, les musiques sont très entrainantes, c’est déjà un très bon point. Après le scénario n’a pas un gros intérêt, les petites histoires racontées sur les Belles manquent de profondeur pour être vraiment pertinente (mais j’ai quand même lu que certaines sont inspirés de la littérature japonaise). On est vraiment sur un petit jeu plutôt original, ce qui est une des gammes de NIS il ne faut pas l’oublier, donc il est surtout à conseiller pour ceux qui veulent tester une expérience qui change un peu entre jeux.

Le reste des screens :