Test : Freedom Wars

Freedom Wars

Dev : Sony Japan Studio
Edit : Sony
Support : PS Vita
Genre : Hunting Game/TPS
Loc : Textes en français et voix Japonaises

Note : Jeu obtenu gratuitement dans le cadre des offres du PS+ de décembre 2015.

Graph : ++
Pour de la Vita, le jeu est très beau, les environnements sont très bien modélisé et crédibles, tous ceux à qui j’ai montré le jeu ont été surpris alors que le jeu date de 2014 (preuve que le grand publique sous estime la Vita de manière générale). Certain choix artistiques, notamment au niveau de la réalisation des personnages peuvent être critiqué (les personnages ont un style « anime », alors que l’ambiance ne s’y prête pas forcément), mais on s’habitue rapidement et ça n’empêche pas de profiter du jeu. On regrettera quand même le manque de variété dans les environnements et les ennemis.

Gameplay : ++
Le jeu est un hunter-like, c'est-à-dire un jeu d’action où on combat des gros monstres, mais ils proposent pas mal d’originalité. Tout d’abords nous avons le choix des armes, en plus d’armes blanches de taille démesurée comme le veut le genre, nous avons aussi droit à de nombreuses armes à feu de toute taille (fusil d’assaut, lance roquette auto, triple gatling, sniper etc…), ce qui peut changer totalement l’approche du jeu selon le joueur, en faisant ainsi un titre plus proche d’un TPS (Third Perso Shooter), puisqu’en plus les contrôle permettent des mouvements de ce genre, comme se mettre à couvert derrière une barricade ou simplement viser.

Autre originalité, la Ronce, c’est un équipement qui fait principalement office de grappin, mais pas seulement, car il y a trois types de ronce possible : entrave, défense, soin. Pour chacune il faut maintenir appuyer la touche pour charger le tire et obtenir des effets différents, la ronce entrave permettra de piéger et d’immobiliser les adversaires alors que la défense créera un mur de protection. Les actions basiques de la ronce sont les même pour tout le monde, s’accrocher à un lieu à distance, agripper puis tirer un ennemis au sol, ramasser des munitions à distance, ranimer un allié à distance. Votre niveau de maitrise dans ces diverses actions définira vraiment votre qualité de joueur, la ronce n’est donc pas un outil à négliger.

Dernière originalité, les batailles en elle-même, bien que la plupart du temps cela à consister à éliminer des cibles précises, souvent il faut et surtout récupérer des civils qui sont prisonnier à l’intérieur des gros robots ennemis (d’où le nom de Ravisseur), les civils sont incapables de se déplacer par eux même donc il faut soit les porter nous-mêmes où laisser faire ses alliés et son androïde en leur donnant des ordres, jusqu’un point d’extraction. Mais l’originalité ne s’arrête pas là, puisque vous aurez aussi souvent à faire à des ennemis humains, donnant l’impression de jouer en PVP et si eux aussi ont pour objectifs de capturer les civils alors la bataille prend des allures de capture du drapeau, ce qui nous sort complètement du genre des hunter-like.

Dans la pratique, les combats se déroulent par équipe de 4 (soit 8 alliés car chacun est accompagné d’un androïde), dans une zone plus ou moins grande et vous avez une limite de temps pour remplir l’objectif (généralement éliminer tel cible ou récupérer tant de civil). Les touches sont classiques, carré pour attaquer, triangle pour les coups puissants ou recharger avec une arme à feu, rond pour utiliser des objets (kit de soins, grenade, munition etc…), croix pour esquiver/courir/se mettre à couvert, R sert pour la ronce, ce qui est bien placé pour les réactions instinctives, L pour recentrer la caméra/viser ou locker une partie du corps selon l’arme équipée, l’écran tactile sert à donner des ordres à vos alliés et votre androïde.

Les Ravisseurs ennemis sont divisés en plusieurs parties, que l’ont peut plus ou moins démembrer, toutes peuvent être détruites, mais parfois cela n’a pas d’autre effet que nous donner des ingrédients. Pour détruire ces éléments il suffit des les attaquer avec de préférence le type d’arme qui correspond, mais si vous possédez une arme tranchante légère, vous pouvez vous agripper au ravisseur avec la ronce et tenter de découper le membre sur lequel vous êtes posé, pour cela il faudra spammer rond en espérant ne pas être désarçonné trop vite par les ennemis. Une des parties importantes du ravisseur est la capsule, là où sont stockés les civils quand il y en a, c’est aussi le cœur de la machine, ce qui en fait une cible de choix pour rapidement diminuer sa vie et à chaque fois qu’elle est détruite, il se retrouve immobilisé pendant une dizaine de seconde, l’occasion de donner tout ce qu’on a.

En dehors des combats, on recommence notre vie à l’intérieur d’une cellule de prison affublé d’une peine d’un million d’année d’emprisonnement, où nous avons rien le droit de faire sous peine de se prendre des peines supplémentaires (interdit de faire plus de 5 pas, interdit de rester sur place trop longtemps, interdit de parler aux autres détenus…), mais cela fait parti de l’univers pour bien nous mettre dans l’ambiance, ce qui peut être effectivement déroutant au début du jeu, mais il faut relativiser quelle importance de se prendre 20 ans de prisons alors qu’on en récupère 200 ans à la prochaine mission (puis rapidement 1000 ou 2000). Mais les années que vous récupérer correspondent aussi à des points de droits que vous pouvez utiliser pour récupérer vos droits fondamentaux (comme ceux cités juste avant), mais aussi des droits d’équipement pour améliorer l’accès à la production d’équipement. Comme dans tout bon hunter-like vous pouvez créer et améliorer du matériel grâce aux ingrédients récupérer sur les ennemis, en sachant que tout ça sera limité en fonction de vos droits. Vous pourrez aussi acheter de la personnalisation pour votre avatar et votre androïde.

Le jeu propose un mode de coopération en ligne, mais aussi depuis des mises à jour un mode de combat en PVP, n’étant pas fan de ce genre de mode, je n’ai pas testé ce dernier mais coopérer pour farmer des ingrédients doit toujours être aussi sympathique, ce qui est le principale attrait de ce genre de jeu.

Musiques : +
Les musiques collent assez bien à l’ambiance, notamment un des thèmes de combat qui marque bien les esprits et qui rend bien le côté affrontement contre des monstres mécaniques. De manière générale les thèmes s’adaptent bien aux ambiances, type action générique lors des combats, sonorité plus moderne et technologique lors des combats contre des ravisseurs, ambiance cool dans le bar en dehors des missions etc…

Durée : +
Pour un hunter-like le jeu est assez linéaire, l’histoire est divisé en 7 chapitres, appelé CODE ils correspondent à votre grade, dans chaque chapitre vous aurez 3 ou 4 missions pour l’histoire principale puis 2 ou 3 facultatives, ce qui n’est pas énorme. Le post-game est juste un chapitre supplémentaire sur le même schéma. Alors certes, le genre du jeu incite au farming pour crafter des objets, surtout avec le système de d’année d’emprisonnement et de points de droit, mais concrètement pour parcourir l’histoire vous n’aurez pas vraiment besoin de farmer. Après si vous vous prenez vraiment au jeu, que vous voulez réduire votre peine à zéro, avoir de super armes niveau10, jouer en ligne en coopération et versus, alors vous pourrez facilement atteindre une centaine d’heure de jeu (alors que les trophées en demanderont une soixantaine).

Histoire : ++
Avant même de parler du scénario, c’est sur l‘univers du jeu qu’il faut s’attarder. Nous sommes dans un futur post-apo, seule une quarantaine de grande ville appelé Panopticon (PNTC) restent debout à travers le monde et sont séparées par des grands déserts, jusqu’à là, ça reste classique. Mais chaque ville est dirigé par une sorte de régime totalitaire communiste, dans le but de protéger ses habitants et les ressources, mais les civils eux même sont considérer des ressources et les divers villes se battent entre elles pour s’approprier le plus de civil car cela signifie une meilleur vie pour ses habitants. Pour elles utilisent des robots géants appelés Ravisseur car ils contiennent des capsules permettant de stocker les civils capturés. Dans ces villes, tous ceux qui n’obéissent pas aux ordres ou qui mettent en danger les ressources sont considérés comme des criminels et se retrouve à purger des peines de prison énormes, dans le seul but d’en faire des sortes de soldat esclave qui sont accompagné au quotidien par des androïdes à l’apparence humaine. Rien que pour ce background, on est plutôt bien servi niveau originalité. Concernant la trame principale du jeu, on nous ressort le coup du personnage amnésique, ce qui équivaut à une peine d’un million d’année de prison et à vrai dire notre personnage, à part pour son caractère, n’aura pas réelle développement, ce qui est dommage, certaines questions auraient pu se poser. Mais le reste du jeu nous propose quand même un bon petit scénario, avec plein de personnage assez sympathique, des mystères, des révélations, des sacrifices et trahisons, même si c’est globalement classique, dans cet univers ça passe plutôt bien. La fin du jeu du jeu appel à une suite, pas de cliffhanger ni de gros retournement de situation, mais quelques questions restent en suspend et ça serait dommage d’en rester là.

Recommandé pour :
Fan de Hunting game
Fan de TPS
Publique large

On reproche souvent à la Vita de manquer de Triple A grand publique, pourtant vous en avez un là, produit entièrement par Sony, qui essaye de rapprocher tout le monde autour d’un titre d’action, faisant autant appel aux ficèles des hunter-like cher aux japonais que des TPS plutôt occidentaux. Et il réussi plutôt bien son pari avec un gameplay qui marche plutôt bien selon toutes les approches possibles, un univers original et travaillé, des modes en ligne et des graphismes de qualité. Même si le jeu à eu sont petit succès auprès des joueurs, il n’a pas non plus permis de vendre d’avantage de console, ce qui est dommage. J’espère sincèrement pour les fans qu’il aura une suite, car il y a encore de quoi creuser dans son scénario, mais Sony est bien trop silencieux à son sujet depuis le temps. J’en profite pour rappeler que doit sortir cette année God Eater chez Bandai-Namco, qui a un peu la même ambiance et style de jeu, puisque Freedom Wars, bien que produit par Sony, a la même équipe de développement à la base.

(Screens editeurs, sauf le dernier, mon perso :D )

Comments

[pompone]

C'est bien que tu penses à tout le monde, par ex. tu expliques ce qu'est un hunter like, j'avoue avoir su ce que cétait et j'ai perdu ça avec le temps. Il faut dire que je n'attache pas grande importance aux appellations et que c'est pas trop mon style de jeu non plus. Mais au moins tu ne tombes pas dans le piège du blogueur qui ne va parler qu'en initié et peut mettre à l'écart un public plus large (ou en retard xD) il peut y en avoir qui passerait ici, comme j'avais fait sur d'autres sites à la sortie de neptunia par exemple et que je n'avais finalement pas pris;



Je n'ai pas la vita, donc je ne franchirai pas le pas de l'achat de ce jeu, si un jour je l'avais peut être, il est certainement de très bonne qualité. A voir si je peux m'y retrouver.





J'ai une question, quel serait le plus beau jeu sur vita à votre avis ?

Comme tu le dis, cette console est sûrement excellente à la base, j'aimerais savoir ce qu'elle pourrait donner sur youtube.

Quel dommage que sony ne la mette pas en avant et ne tente pas de récupérer des éditeurs, meme en 2016 !