Test : Tales of Xillia 2
Tales of Xillia 2
Dev : Namco Bandai
Edit : Namco Bandai
Support : PS3
Loc : Textes français, Voix Anglaises
Graph : +/++
Le jeu est identique à son prédécesseur, mais on commence à sentir que le rendu date d’il y a trois ans en arrière. Ensuite le jeu se déroule en grande partie sur Elympios, la partie moderne du monde de Xillia, du coup c’est souvent tout gris et sombre comme environnement, de plus régulièrement le scénario fait qu’un filtre sombre est appliqué à l’image du jeu, du coup on y voit plus grand-chose, ce n’est franchement pas terrible. En dehors de ça, on retrouve toujours avec grand plaisir des cinématiques faites par le studio Ufotable, rien à redire de se coté la.
Gameplay : ++
Je ne vais pas m’attarder sur le gameplay de base, car c’est ni plus ni mois celui de premier Xillia. Parlons plutôt des nouveautés, notre héros Ludger est un homme polyvalent, puisqu’il à la possibilité de manier trois armes différentes (double lames, masse et double pistolets), avec lesquelles il peut switcher à tout moment grâce aux combinaisons L1+R1/R2, le but étant de lui permettre d’infliger des dégâts différents selon les points faibles de l’ennemi. Au cours de l’aventure, il apprendra aussi à maîtriser un pouvoir qui sommeil en lui qui lui permet de se transformer pendant un court moment, cela est représenté par une sorte de jauge chrono qui se rempli toute seule lorsqu’on agi, lorsqu’elle est pleine il faut appuyer sur L3+R3 pour l’utiliser, à partir de là on se retrouve seul en combat avec de meilleurs stats et de nouveaux coups, on ne prends plus de dégâts, mais chaque coup réduit la durée de la transformation, donc il faut faire vite pour blesser les ennemis et si possible placé un Mystic Artes, c’est donc une option pas négligeable. Le reste de l’équipe est composé de la bande du premier Xillia et de Gaius et Muzet, ce qui fait vachement plaisir. De manière général, le système de combat est un peu trop fourni en subtilités dont on ne sert jamais et qui n’ont pas vraiment d’utilité au final, tout comme la liste des Artes qui est très longue mais on en utilise qu’une poignée.
Au niveau de l’apprentissage des Artes et Capacités, le système change totalement, il faut équiper sur chacun de vos personnages un « extracteur » qui correspond à certain éléments magiques (feu, eau, vent…), cet extracteur va vous permettre d’améliorer cet élément grâce aux métaux que vous gagner en fin de combat et vous fera apprendre et améliorer vos Artes et Capacités. Ce système est un peu brouillon, puisque vous changez les éléments sans trop savoir ce qu’ils vont vous faire apprendre et qu’on finit par tout apprendre sur un élément assez rapidement.
En dehors des combats, le jeu est guère mois radin que son prédécesseur puisque les seules activités autres sont les quêtes d’un tableau d’affichage qui vous amèneront à combattre des monstres et des boss optionnels au final. Seul un mini-jeu de poker est vraiment à signaler.
Musique : ++
On retrouve une bonne partie des musiques du premier, mais le gros du jeu est quand même couvert par les nouvelles compositions qui véhiculent des émotions un peu plus varié que dans le premier.
Durée : ++
Entre cinquante et soixante heures sont requises pour terminer l’histoire selon le temps que vous passez à faire le contenu secondaire. Après ça le jeu offre un contenu post-game pas négligeable, mais dont la difficulté est assez élevé, du coup soit persistez pour tout finir en galérant, soit vous recommencer le jeu avec Exp x10 et vous accomplirez tout ce qu’il à faire sans trop de problème, à vous de voir comme s’y prendre. Pour ci qui est du trophée platine, il n’est pas très intéressant puisque vous aurez certainement besoin de farmer l’utilisation de personnages, de soutiens et des combos pour accomplir tous les titres, ce qui rallonge la durée de vie, pour atteindre en 100 et 120 heures.
Histoire : +
Le scénario nous met dans la peau de Ludger, un gars qui a l’air plutôt banal mais qui va se retrouver impliquer dans divers événements de grande ampleur qui vont faire surgir sont pouvoir de descendant de la famille Kresnik, suite à quoi il va se faire embaucher dans une grand multinational. Il va aussi se retrouver accompagner d’une jeune fille nommé Elle avec qui il va promettre d’atteindre le territoire mythique de Canaan. Le principal souci du scénario vient en fait de Ludger lui-même, non pas qu’il soit dénué de classe, mais il est quasiment muet puisque la plupart de ses phrases sont des choix que nous devons faire qui ne sont pas doubler (SPOIL : il faut attendre le grade shop du NG+ pour avoir une option qui déverrouille sa voix, non mais WTF quoi), le reste de ses textes sont principalement « … », « hum… », « arg… ». Ce qui fait qu’on vachement de mal à avoir de l’empathie pour lui et de s’intéresser à ce qui lui arrive. Heureusement le personnage de Elle donne son charme à l’aventure et rapidement on est rejoint par les personnages du précédent jeu, qu’on retrouve avec beaucoup de plaisir. Même s’il y a un peu d’originalité dans le scénario de part son univers moderne, on comprend assez rapidement ou veut nous mener le jeu, malgré 2-3 scènes/révélations qui valent le détour. Et concernant les différentes fins (3 scénaristiques et 2 bonus), les avis sont assez partagés, certains trouvent la fin normale meilleur que celle dites « bonnes », je serais presque du même avis, les autres fins sont juste là pour le bonus.
Recommandé pour :
Fan de Tales of Xillia
J’avais lu une interview de Bandai-Namco Europe avant la sortie du jeu dans lequel était dit que le jeu serait accessible à ceux qui n’ont pas fait le premier (c’est vrai il y a une encyclopédie du premier), mais franchement, je conseil fortement de faire d’abord le premier Xillia, car celui là ne ce suffit pas à lui-même, on n’a pas assez de plaisir à (re)découvrir le monde et à s’intéresser aux personnages par rapports au premier opus.